HYPNOSE TANTRIQUE

Nouveau, séance Hypnose tantrique par Zoom. ( Voir Thérapies )

Se réconcilier avec sa beauté, sa lumière dans un renforcement harmonieux du Soi. Oser dire OUI à la vie et sortir du NON constant émané du malade ou du mal-portant.

« Recevoir une transmission c'est être foudroyé de la façon la plus douce possible. C'est être marqué au fer rouge par une bienveillance brûlante et nous ne sommes plus que ce que nous sommes.

C'est être spontanément immergé dans un monde de lumière éblouissante pour quelques fractions de seconde ou une éternité.

 

C’est être délicatement et férocement éventré au niveau énergétique. Éventré comme un poisson, remis en état avec un cœur de diamant et relâché dans la rivière claire de la lignée.

 

Vos perceptions sont démembrées puis vous êtes recousu avec les fils fabuleux de l’engagement. C’est se réveiller un instant éclatant, doucement stupéfait. C’est réaliser que vous dormiez et que soudain vous êtes à la fois plus vieux que la terre est plus jeune que vous ne pouvez-vous en souvenir. »

Hypnose quantique et monde tantrique

 

L’hypnose quantique est une voix d’accès au monde tantrique tel que le décrit Ngakpa Chögyan dans Revêtir le Corps de Visions.

Le Tantra est simplement ce qui se passe, l’espace du temps présent dont parle Eckart Tollé.

Mais ce temps présent, nous n’y restons pas. Sinon, il ne se passerait rien, ou nous ne saurions pas ce qui s’y passe.

L’hypnose quantique est donc un pont, ou un tunnel, ou un trou noir, ou un trou blanc avenir du trou noir qui, à l’intérieur de ce temps présent, permet de passer d’un espace à un autre.

Dans, et hors de soi-même.

Dans, implique que l’on peut révéler une autre part de soi, une autre personnalité, une autre structure fondatrice qui distribue la matière de matière différente.

Hors, implique la notion de reliance, comment nous ne sommes qu’un canal, qu’un média, interconnecté avec tout autre qui nous fabrique et que l’on fabrique, à donner forme à la fréquence que l’on perçoit.

Le premier pas nécessaire se situe autour de la soumission, mot qui prête à fantasme , à double tranchant.

D’abord sortir de la soumission à Soi.

Toujours deux directions apparentes « dans » et « hors ».

Le « patient », ou le sujet, est dans la soumission à son état, à sa douleur, dans la croyance à une vérité qui n’est qu’une illusion. Il s’agit de lâcher l’illusion qui est exactement lâcher le Soi, ce qui fonde l’identité, la personne, son ossature.

Se « soumettre » à un autre est d’abord sortir de la soumission au Soi. Sortir de la sécurité. Cela implique de faire confiance afin de sortir de cette sécurité qui est son piège.

Que dit Ngakpa Chögyan ? « Être avec le Lama est déjà l’expérience du Tantra. »

Être avec celui qui sait, l’enseignant, est la première étape au « Je suis » ultérieur qui fera venir le sourire de bienveillance sur vos lèvres.

Accepter l’insécurité de ne plus s’appartenir, jusqu’à ce qu’elle devienne sécure.

Lâcher.

Évidemment, en « cabinet », il s’agit d’être subtil dans cette idée de soumission toujours accompagnée de son inverse corollaire : « vous pouvez aussi accepter de ne pas sortir de vous-même mais vous resterez le même ».

L’acceptation de la douleur fait disparaître la douleur. Ainsi l’énergie du Tantra apparaît quand le sujet est prêt à ressentir la texture de l’alternance erratique d’états opposés.

A un moment il ne les distingue plus et les redistribue. La droite fermée laisse place à des pointillés et a des espaces vides qui les séparent. Il entre dans cet espace étrange et libéré maintenant que le continu est devenu alternatif. Ouvrir, fermer. Ouvrir encore, fermer. Et entre ouvrir et fermer, respirer, comme respirer sous l’eau au sein de l’Océan-mère.

Il puise dans ce nouvel impalpable qui donne forme au dehors. Il, soudain vous, commencez à toucher la texture de ce vide sans texture physique, vous êtes sur un pont, ou dans un tunnel, entre deux trous, dans ce raccourci spatio-temporel entre deux états, si vite que la vitesse de la lumière devient escargot.

Vous entrez dans l’expérience.

En entrant dans l’expérience du Tantra, vous quittez les paradoxes sans compromis pour entrer dans un espace où tout devient utilisable et intelligible. Cela, dès la reconnexion à votre respiration hors du champ du mental. Ce mouvement devient à la fois archaïque et transcendant.

Vous joignez le connu et l’inconnu, reflets de la forme et du vide. Vous êtes à la fois mal à l’aise et de plus en plus à l’aise au fur et à mesure que vous acceptez l’incertitude.

De plus en plus profondément.

Un espace s’élargit, ou disparaît, entre vos degrés de compréhension et d’ignorance ; l’ancienne réflexion s’efface pour une nouvelle confiance à l’Univers. Anxiété et confiance coexistent soudain.

Vous laissez aller.

Vous acceptez ce flou, ce relatif qui desserre l’ancien absolu, vos anciennes certitudes. Vous laissez tomber votre peur si sécure. Alors s’ouvrent les portes de l’abondance.

Vous y êtes. Vous osez. Vous osez sauter sautez dans le vide et goûtez la joie de planer.

Ca y est, vous volez.

Dans ce saut, dans cette chute qui vous élève, la forme permanente disparaît, ainsi que votre poids.

Dans ce saut, si vous faites confiance au moniteur plaqué à votre dos comme deux ailes, vous commencez à profiter de la vie. La confiance s’installe, l’amour, antithèse de la peur.

Vous desserrez tes mains, les doigts, ça recircule dans vos phalanges.

L’avenir n’est plus à serrer et à retenir. Il ne l’a jamais été. Les ailes du nouveau savoir vous porte, vous leur déléguez une confiance totale, une confiance à l’Univers. Vous en profitez.

Etrangement, vous voilà bien dans ce vide qui ne fournit aucune sécurité, dans lequel on ne peut plus se rattacher à rien, dans lequel il est impossible de fabriquer un point de référence. Et pourtant, ce vide est permanent, et vous vous y trouvez éternel.

Comme à l’entrée d’une transe, vous entrez dans un espace sans limite. Les berge sont de plus en plus lointaines et floues, plus vous vous enfoncez en volant.

Ce vide qui ne change pas devient une source de sécurité indestructible. Vous réalisez que le seul type de sécurité que vous puissiez trouver est l’insécurité, comme le seul type de permanence est l’impermanence.

Dans cet instant hors et à l’intérieur du temps, vous voilà à la fois méfiant et sans méfiance, prudent et téméraire, crédule et sceptique, fou et absolument sain d’esprit.

Vous êtes entré dans la danse illimitée du Tantra.

Vous n’êtes plus les perles de forme ou le vide qui alternent sur le fil invisible de l’énergie mais, sinon le fil lui-même, celui qui se tient le pont du fil.

Vous êtes entre deux, et déjà entier, pas encore conçu et soutenant le monde.

Jean-Marie Gustave Le Clézio le raconte exactement dans L’extase matérielle :

« Quand je n’étais pas né, quand je n’avais pas encore refermé ma vie en boucle et que ce qui allait être ineffaçable n’avait pas encore commencé d’être inscrit ; quand je n’appartenais à rien de ce qui existe, que je n’étais même pas conçu, ni concevable, que ce hasard fait de précisions infiniment minuscules n’avait même pas entamé son action ; quand je n’étais ni du passé, ni du présent, ni surtout du futur ; quand je n’étais pas ; quand je ne pouvais pas être…

(…)

«J’ai appartenu au silence. J’ai été confondu avec tout ce qui ne s’exprime pas, et j’ai été caché par les noms et les corps des autres. J’ai été dans le sein de l’impossible, quand tant d’autres choses étaient possibles. Mes mots, mon langage étaient sans valeur. Ma pensée, ma conscience n’avait plus cours. »

Bienvenue dans le monde du Tantra, dans ce premier saut, dans ce baptême de l’air.