HYPNOSE QUANTIQUE

 

Il existe aujourd’hui deux ou trois ou quatre formes d’hypnose.

 

Ce site s’occupe du niveau 3, l’hypnose quantique qui travaille sur la réinformation de la matière et non sur la seule cessation des symptômes.

 

Descriptif des différentes hypnoses

 

Hypnose classique

Négation de l’avoir

Fin XIX ème siècle /Spectacle / Street Hypnose / Magnétisme

 

Hypnose éricksonienne

Déplacement des avoirs

 

Hypnose quantique sur 2 niveaux :

 

1 / Hypnose quantique taoïste

Tao / Roustang/ Brosseau

Travail sur l’être, le trou, le vide (habité), le « ne rien faire ».

 

2 / Hypnose ur -quantique

Ransford / Chambon / Gilligan / Robles / Brennan / Zalic

Réalité transcendante.

Endo-causalité et liberté de choix, notion d’holomatière.

Travail sur l’étoffe / Biofeedfack du corps sur la pensée

La peau personnelle est la peau du monde.

Travail sur la reliance universelle et la lumière.

« Être l’amour plutôt que faire l’amour. »

 

1 Distinction entre faire et être.

 

Un jour, dans une forme de critique peut-être, certains m’ont dit que je pratiquais une hypnose ontologique, ou que je faisais prévaloir une hypnose de l’être au lieu du faire.

Comme là ils avaient raison ! Quelle belle lucidité qui m’avait échappé !

En effet, je ne travaille que sur la place du Je. Plus exactement (Je) ne travaille que sur la place du Je car (je) n’existe pas. Je suis un outil.

Cette idée se retrouve entièrement chez Gaston Brosseau : « Nous avons des cartes professionnelles sur lesquelles sont écrits nos coordonnées et notre métier : psychologie, médecin, dentiste… La carte dit essentiellement ce que nous faisons dans la vie et non ce que l’on est.

 

Depuis notre naissance on nous invite à être performant dans l’apprentissage des fonctions de base et dans la communication parlée ou écrite pour ensuite entreprendre des études qui nous autorisent à faire un métier dans la vie.

La performance, FAIRE, est encouragée et valorisée au détriment de l’ÊTRE.

Il n’y a pas de cours qui vous qualifient à ÊTRE. Tous les diplômes et certificats sont de compétences pour FAIRE.

 

2 L’intelligence partagée en tout point du corps.

 

Que nous apprennent les études ? Principalement que le FAIRE provient du cerveau qui emmagasine et réorganise des informations pour les mettre en ACTION.

Or Gaston Brosseau propose, de façon provocatrice, de ne rien FAIRE. En venir à ne rien faire équivaut à se placer de nouveau au commencement, à l’instant où la vie prend son origine.

Brosseau appelle cela se RÉINITIALISER. Ne rien faire que se situer au point zéro.

François Roustang précise que cela passe par le réapprentissage des cinq sens. Je fais le lapsus éloquent de lire le « désapprentissage » des cinq sens. Leur déconditionnement.

C’est par la sensorialité qu’un nourrisson apprend peu à peu le monde dans lequel il est arrivé. Il ne juge pas sa situation, il n’analyse pas, il ne peut même pas chercher à comprendre, mais il sent de tout son corps.

On sait qu’à la naissance il n’y a pas de distinction entre ce que l’on nomme les modalités sensorielles. Les mains écoutent, la langue touche, les yeux parlent, la peau regarde.

Réinitialiser les cinq sens signifie les débarrasser de leurs habitudes, les nettoyer de ce qui les encombre et de ce qu’ils croient avoir appris ou croient savoir.

Par la non-réponse de Brosseau, comme moi, comme Roustang, aux questions élémentaires relatives à un symptôme, la guérison s’échappe de l’ordre mental pour un ordre vital.

Tout à coup, la rose n’a plus de question, de pourquoi. Elle fleurit parce qu’elle fleurit. (Borges)

Le vivant n’a plus à s’expliquer mais à s’exprimer ce qui est le thème de mon prochain livre sur le « Respir ».

Je reprends l’expression de Roustang qui la continue ainsi : « il suffit au vivant de se placer dans les conditions favorables à un vivant. »

Pour Roustang, Brosseau et moi-même, il n’y a plus à se poser de questions ni chercher la réponse car cette dernière se situe dans l’acte qui dissout le symptôme à la totalité de l’existence : il s’agit donc de faire la solution ou de la laisser se faire plutôt que d’en parler.

FAIRE la solution est la laisser s’incarner dans l’être.

Au-delà de la psychanalyse, Sri Nisargadatta Maharaj exprime la même idée, qu’il ne s’agit pas d’arrêter mais d’être dans la cessation même.

Dit encore autrement, ÊTRE l’amour plutôt que FAIRE l’amour.

Ainsi pas d’anamnèse : « la non-réponse au pourquoi du symptôme ou du mal-être entraîne la négligence du retour au passé » répète Roustang. « Il n’est nul besoin de faire raconter au patient les différents items de son histoire, le récit de ses mésaventures. Ceux-ci ne font que conduire le patient à ruminer ses souffrances et, en permanence, les réactualiser. »

Ce que je résume ainsi au patient : « Votre histoire on s’en fout, ce qui nous importe est que vous soyez bien. »

Inspiré de Gaston Brosseau, L'hypnose, une réalisation de nos cinq sens, de sa préface par François Roustang et de mon livre Le "Respir".

Image : comme lire l'amour en braille.

C’est par la sensorialité qu’un nourrisson apprend peu à peu le monde dans lequel il est arrivé. Il ne juge pas sa situation, il n’analyse pas, il ne peut même pas chercher à comprendre, mais il sent de tout son corps.

On sait qu’à la naissance il n’y a pas de distinction entre ce que l’on nomme les modalités sensorielles. Les mains écoutent, la langue touche, les yeux parlent, la peau regarde.