De François Roustang au quantique / Vidéos

La disposition. Se mettre dans la disposition. On pourrait ne rien faire, et on peut aussi faire quelque chose. Se mettre dans l’arrêt qui prépare le mouvement. Ça va venir. À quel moment ? Ce n’est pas important. Sortir du temps pour y entrer autrement, par une autre fenêtre. Obligatoirement, on s’y prépare. Par une respiration, ou par un soin plus complexe, comme sur cette photo. « Si la disposition apparaît dangereuse pour certains, dit François Roustang, c’est qu’elle menace de faire exploser leur existence factice, édifiée, par obligation sans doute, sur un régime de défense. » Entrer dans la disposition est acquérir une nouvelle force. « Pour que la disposition s’effectue, il est nécessaire d’être assuré que plus bas, après la chute, le sol tiendra. Comme le savent les chats qui retombent sur leurs pattes même si vient à leur manquer la corniche où ils se prélassaient ». (Mais pour cela, il faudrait que leur solitude n’ait pas été un désert, qu’elle soit habitée par des figures tranquilles et favorables.) Plus loin, dans Qu’est-ce que l’hypnose ?, François ajoute en parlant d’être disposé à sa place : Qu’est-ce que tenir sa place ? C’est déjà remplir de son corps un volume que nul autre n’est susceptible de nous dérober. » Ici, il s’agit de se mettre dans la disposition, bien différente de l’attente.

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